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La semaine dernière je fus invité à un cocktail dans le cadre d’activité périphérique à mon univers professionnel. Si j’ai pu y apprécier la conversation de beaucoup, il n’y a eu qu’une personne, dont l’esprit s’est détaché du lot.

Si je suis habitué à la ronde des ego qui peuplent souvent les rassemblements de nos semblables, me transformant d’un grand mondain naïf en un sinistre cynique qui ne participe qu’à quelques manifestations, quasi obligatoires, je m’étonne toujours de l’incapacité de certains à gérer les cocktails.

Alors voici quelques règles simples pour un cocktail réussi… Si vous êtes un invité, n’arrivez pas à l’heure, l’usage veut que l’on ait une demi-heure de retard. Cela tend à se raccourcir autour d’un quart d’heure, sous l’influence anglo-saxonne. Attention je parle bien de cocktails, et non de petits déjeuners ou de déjeuners. Pour ce qui est du départ, même si la soirée est délicieuse, vous ne partirez pas dans les derniers, à moins d’être un intime de l’un des organisateurs et que ce dernier vous ait prié de rester.  Si ce n’est pas le cas, vous serez le plus merveilleux des incrusteurs, et le premier à ne pas être réinvité. Je devrai essayer un jour, comme quoi je ne dois pas être si cynique que cela…

Puis essayer d’avoir de la conversation, un peu d’esprit. Si vous passez les sempiternels, et vous que faites-vous dans la vie ? Ce qui est acceptable dans un cadre professionnel, quoique, après tout si vous êtes là, c’est que vous avez un lien avec le sujet, fut-il lointain, non ? Alors, élever la conversation. Un peu de culture, et un peu d’esprit ne font pas de mal, si si, je vous assure, enfin, bien sûr encore faut-il en avoir !

Enfin, les cocktails justement fussent-ils délicieux, n’en abusez pas… Idem s’il n’y a que du champagne. Je vous assure que le look cool grunge bourré c’est « has been »… mais pas « new generation » ! Sans parler de l’effet pro que vous manquerez de faire. Un de mes amis, s’amuse parfois à me dire cette réplique tirée de l’un des films à succès des années 2000 : «  Longtemps j’ai voulu changer le monde, maintenant je n’aspire plus qu’à quitter cette pièce qu’avec un peu de dignité », le problème chère demoiselle de mon cocktail, c’est que je ne vous ai jamais connu sans quand vous souhaitiez changer le monde…